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La Corse 07 2016

randonneurs-bandiat-tardoire Par Le 31/01/2018

Diaporama : La Corse juillet 2016

 

Pour un séjour en Corse inoubliable, le mieux, c’est de se joindre à un groupe de randonneurs ; les émotions seront multipliées

par le nombre de participants.

Le choix du bateau permet entre autre, de comprendre que la Corse est une île, et c’est important pour ceux ou celles qui n’ont

pas le pied marin, mais la traversée à la nage est à proscrire.

Le 12 juillet ,au départ donc : Christian, Manu , Gilles, Eliette , Daniel, Mimi , Jean Luc, Francis , Gislaine , Dominique ,

Christiane, Yvon, Evelyne, Stéphanie, Sandrine, et moi-même ;( Manu et Gilles repartiront à peine débarqués à Bastia pour les

tristes raisons que vous connaissez) ;

Le voyage jusqu’à Toulon, ponctué des poses syndicales obligatoires (Aire de Corrèze, et autres) s’est effectué dans deux

véhicules loués après d’âpres négociations pour une poignée de dollars. Huit dans chaque véhicule, c’est magnifique et ça

loge…avec les bagages ! Visite de MARTEL (lot) pour ne pas arriver trop vite à Toulon. Bon timing*, nous ne ratons pas

l’embarquement.

A l’arrivée le lendemain (13 juillet), l’île est là, au rendez-vous, scintillante de lumières bleues et or.

Oh, la, la, la c’est magnifique !

Le temps de prendre les différentes dispositions pour le retour de Manu et Gilles, nous ne quittons l’agglomération de BASTIA,

qu’après le déjeuner, pris dans un restaurant de BORGO. Direction la maison forestière de Tartagine. On cherche un peu,

mais pas trop. A OLMI CAPPELLA des autochtones nous renseignent :

« ne dites pas que c’est moi qui vous l’ai dit, mais le gite c’est par là,… je ne sais pas si ils ont refait la route.. »

On s’engage sur une route très étroite, qui suit le flanc de la montagne. Commentaire du Petit futé : « route sauvage et

rustique ». Deux crevaisons confirmeront qu’elle est rustique ; Il faut compter 30 minutes pour faire les 18 km, entre OLMI

CAPPELLA et le gite, mais :

Oh, la, la, la, c’est magnifique !

Le gite est niché au bout de cette route en cul de sac, non loin du torrent, encadré de pins laricio. Nous testons dès le soir

même la qualité de la Pietra sur la terrasse. Les chambres sont fonctionnelles (Elles sont toutes équipées de lits…) La cuisine y

est bonne, preuve en est, ce petit renard qui vient discrètement tous les jours finir les restes des repas, dans une gamelle mis à

sa disposition à proximité de la terrasse. Ou peut-être est-ce son frère. Il tire un peu la gueule d’ailleurs car depuis que nous

sommes là, il n’y a plus de reste ou si peu.

Le lendemain, 14 juillet, circuit de MAUSOLEO : Le chemin ombragé de pins et de chênes verts suit le torrent et le traverse

par de remarquables ponts génois. On y admire de nombreux vestiges d’un passé laborieux. La signalétique est bonne

jusqu’au village où nous abandonnons Yvon à son triste sort, (cruralgie corsée). Retour par la piste, la deuxième partie du

circuit n’étant praticable que par les vaches corses, qui ont leurs propres repères. Nous retournerons chercher Yvon un peu plus

tard en bus.

15 juillet : destination L’ILE ROUSSE, en passant par le col de BATTAGLIA, pour faire réparer la 1ère roue :

Oh puti !que c’est beau !

En attendant la réparation, Rando jusqu’au village de OCCIGLIONI, progression aisée jusqu’au village où nous déjeunons sur

« la piazza à l’Olmu » (place de l’Orme) rebaptisée place des fêtards en certaines occasions et justement c’en est une !

Nombreux points de vue sur la mer, toujours aussi bleue. Crêpis chaulés ocres ou blanc, bougainvilliers :

Oh, la, la, la, c’est magnifique !

Nous redescendons par un autre sentier jusqu’à L’ILE ROUSSE, ou Yvon, que nous avons encore abandonné, nous attends

sur le parking de Leclerc.

16 juillet : 2ème crevaison, (véhicule gris) mais qu’à cela ne tienne, rando en boucle au départ du col de Battaglia, descente par

un très beau sentier bordé de chênes verts sur la première partie. Vers ACQUILLACCE OLMI CAPELLA, on a encore perdu

les cairns, on suit une draille quelque temps et on retrouve rapidement la piste du col de Leccia. Le paysage est marqué par

le pastoralisme, murets encadrant des parcelles de montagne, présence des vaches qui nous piquent les meilleurs coins à

l’ombre, mais :

Oh, la, la, la c’est magnifique !

Petit détour par CALVI, achat d’une bombe anti crevaison, (on y croit) visite de la citadelle, photo de groupe, et retour dans les

temps, pour l’apéro.