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Séjour raquettes à Névache du 04 au 11 mars 2017

randonneurs-bandiat-tardoire Par Le 09/12/2017

DIAPORAMA : http://www.kizoa.fr/Montage-Video/d157642318k5509114o2l1/névache-032017

 

Nevache ou la Vallée enneigée,

Départ de la Rochefoucauld le samedi 4 à six heures tapantes pour se retrouver tous à Nevache au Gîte de « la

Découverte ».

L’hébergement au gîte de « la découverte » répond à toutes nos attentes en matière de confort, et d’accueil.

Olivier et sa femme Claudine, les gérants, n’économisent pas leur énergie pour faire de notre séjour une

réussite.

Dimanche 5: Par une belle matinée ensoleillée, mise en jambes et découverte pour certains des raquettes;

Surtout ne pas oublier qu’il n’y a pas de marche arrière et tout roule. Nous allons, tels des manchots empereurs

en migration, jusqu’au col de l’Echelle (1762 m d’alt). Pique nique dans la neige, et retour à Nevache par le même

itinéraire, le temps se couvre et il commence à neiger légèrement.

Lundi 6: Nous retrouvons notre âme d’enfant devant la neige qui a tout recouvert pendant la nuit d’une couette

épaisse. Nous partons sous la neige qui tourbillonne légèrement au refuge de Buffère (2040 m d’alt.). La

progression est aisée sur la route et le chemin enneigés jusqu’au pont du Rately qui enjambe la Clarée. La

grimpette commence juste après et s’accentue jusqu’au refuge. Les efforts sont largement récompensés par le

spectacle de la nature. Au refuge, nous nous installons à une grande table providentiellement libre, pour

déguster avec bonheur la soupe, le vin et le café servis sur place ainsi que notre pique nique tiré du sac. Il nous

faut bien redescendre et laisser cette ambiance chaleureuse. A peine arrivé à « la découverte » Christian se rend

compte qu’il a oublié sa boite à pique nique isotherme, une relique pour laquelle il est prêt à affronter toutes les

intempéries. Nous appelons le refuge. L’homme à la moto (neige) va la déposer le lendemain, à l’office du

tourisme de Nevache. Quel soulagement !

Mardi 7 : La neige est toujours de la partie. Pour contrebalancer l’effort de la veille, nous décidons d’une ballade

en raquettes plus « cool »jusqu’à Plampinet. L’itinéraire ne doit pas présenter de difficulté, mais après avoir longé

la rivière, nous attaquons un petit raidillon qui n’est pas sans rappeler celui de la veille. Nous évoluons dans un

décor de sapins lourdement enneigés. Quelques branches se délestent de leur poids. Pour être cool, c’est

cool ! A la sortie de la forêt, le village apparaît enfin au bout de la vallée, dans un décor de conte de fée.

L’hospitalité des Plampinards est au rendez-vous et nous nous installons sur une table mais à extérieur de

l’auberge qui est fermée, pour casser la croûte. Trop brève visite du village, célèbre pour les nombreux cadrans

solaires pleins de poésie qui ornent ses vieux murs. Au retour, Chantal est de plus en plus souffrante, nous

empruntons l’itinéraire le plus rapide, qui suit la rivière, et dispose d’un accès à la route au pont des Armands ;

Olivier, notre hôte, appelé à la rescousse vient la récupérer en voiture sur un parking près de la piste. Elle pourra

consulter un médecin le soir même.

Mercredi 8 : Nous avons réservé un repas au refuge du Ricou, (2115 m d’alt.). La piste est large et on peut sans

crainte de faire un faux pas, admirer le panorama. Le ciel est bleu et lumineux, le vent soulève des volutes de

neige et décoiffe un peu les reliefs. Seule ombre au tableau nous ne sommes que douze pour partager ce

délicieux repas, prévu pour treize. A coeur vaillant, rien d’impossible, nous mangeons la part de Chantal sans

difficulté. Pour nous remercier de notre bon coup de fourchette, la patronne du refuge nous offre le digestif qui va

bien après un tel repas. Ne pas oublier que Mercredi, c’est aussi jour de raclette à « l’Auberge de la

Découverte », il nous faut garder toutes nos capacités pour le repas du soir.

Jeudi 9 : Ballade jusqu’aux chalets des Acles (1870 m d’alt.), départ de Plampinet ( 1470m d’alt.), par une piste

où la neige commence à fondre sérieusement, qui s’élève tranquillement en quelques lacets sous le couvert de

pins sylvestres, puis passe en corniche avec vue dégagée, longeant quelques à-pics impressionnants d’un

côté , et les rochers de l’autre sur quelques centaines de mètres. Passé une construction type blockhaus nous

évoluons presque à l’horizontale, traversons un sous bois dans une neige épaisse et reprenons les raquettes

pour ceux qui ne les avez pas chaussées. On découvre enfin les cinq à six chalets endormis sous la neige au

milieu d’une belle vallée d’alpage. Nous dégustons notre repas à côté du chalet Barabbas, du nom d’un des pics

qui dominent le site. Une atmosphère de quiétude et de tranquillité se dégage de ces lieux. L’eau jaillissant

d’une petite source aménagée artistiquement dans un bois mort scintille au soleil. Il est où le bonheur ?...

Retour par le même itinéraire. La neige a déjà beaucoup fondu. Raquettes, pas raquettes, nous finissons par

déchausser. Le bruit d’une avalanche de pierres ou de neige qui explose au loin, fait lever les regards sur les

rochers qui surplombent la piste. On distingue alors quelques chamois qui évoluent sur une corniche quelques

centaines de mètres au dessus de nous. Nous restons un long moment à les chercher du regard et à les

observer, heureux d’entrevoir cet animal emblématique.

Vendredi 10 : Christian et Monique doivent regagner la Charente, s’ils ne se perdent pas en route.

Au programme de cette dernière journée, randonnée direction les « chalets du Vallon » (2174 m), pour 9

randonneurs. Françoise et Marie Edith déclarent forfait au départ d’un sentier plus pentu et vont rejoindre

Chantal et Sylvie pour une escapade touristique à Briançon. Gislaine et Francis décident à leur tour de faire demitour

compte tenu des difficultés du terrain et d’attendre un peu plus bas les cinq randonneurs qui poursuivent

l’aventure. A onze heures et environ à 1900 mètres d’altitude, peu avant la chapelle St Michel, nos cinq

randonneurs s’arrêtent et font marche arrière pour rejoindre Gislaine et Francis et se restaurer.

La fin de la journée « l’Auberge de la Découverte » se déroule dans la joie et la bonne humeur, dans l’ignorance

des embouteillages du retour, et la ferme volonté de revenir au plus vite dans cette belle Vallée de la Clarée.